HOMMAGE A AURELIE)TuĂ©e par ses parents le 02/10/2003 Passer au contenu Maladie d’Alzheimerficheside2021-09-04T222914+0200 UE – DĂ©faillances organiques et processus dĂ©gĂ©nĂ©ratifs Maladie d’Alzheimer I. DĂ©finition La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodĂ©gĂ©nĂ©rative du systĂšme nerveux central. Elle se caractĂ©rise par une perte progressive et durable des fonctions cognitives et de l’autonomie. Elle est caractĂ©risĂ©e par un dĂ©but insidieux et un dĂ©clin continu des fonctions cognitives. Son Ă©volution aboutit Ă  une perte d’autonomie et une dĂ©pendance progressive. Elle reprĂ©sente 70% des syndromes dĂ©mentiels et touche 900 000 personnes en France. On distingue deux formes La forme sporadique la plus reprĂ©sentĂ©e qui est multifactorielle et qui concerne 2 Ă  4% des plus de 65 ans La forme familiale qui est d’origine gĂ©nĂ©tique et qui concerne 1% des personnes atteintes II. Physiopathologie La maladie d’Alzheimer rĂ©sulte d’une lente dĂ©gĂ©nĂ©rescence des neurones ; elle dĂ©bute au niveau de l’hippocampe structure cĂ©rĂ©brale essentielle pour la mĂ©moire puis s’étend au reste du cerveau. Le cerveau prĂ©sente deux types de lĂ©sions provoquant une accumulation de protĂ©ines qui deviennent toxiques Des dĂ©pĂŽts amyloĂŻdes ou plaques sĂ©niles dĂ©pĂŽts de peptide bĂȘta amyloĂŻde sous forme de plaques Une dĂ©gĂ©nĂ©rescence neurofibrillaire accumulation intraneuronale de fibrilles formĂ©es d’une protĂ©ine tau anormalement phsophorylĂ©e Il existe Ă©galement des troubles de la neurotransmission caractĂ©risĂ©s par Un dĂ©ficit d’acĂ©tylcholine altĂ©rant la transmission cholinergique Une accumulation des glutamates au niveau des synapses empĂȘchant la dĂ©tection du signal nerveux III. Facteurs de risque A l’inverse, la stimulation du cerveau peut retarder les symptĂŽmes et leur sĂ©vĂ©ritĂ© la poursuite d’études, l’activitĂ© professionnelle stimulante ou encore la vie sociale active stimulent le cerveau. IV. Signes cliniques Le dĂ©but se caractĂ©rise par Des troubles de mĂ©moire des faits rĂ©cents Une difficultĂ© Ă  faire des gestes usuels et pour de nouveaux apprentissages Des troubles des fonctions exĂ©cutives Une dĂ©sorientation temporo-spatiale La phase d’état se caractĂ©rise par Des troubles de mĂ©moire des faits rĂ©cents et anciens Une dĂ©sorientation temporo-spatiale Des troubles du jugement et du raisonnement Une aphasie troubles du langage Une apraxie difficultĂ© Ă  rĂ©aliser les gestes du quotidien Une agnosie non-reconnaissance de ses troubles, des lieux, des visages Des troubles du comportement La phase finale se caractĂ©rise par Une perte de la marche, des chutes allant jusqu’à l’état grabataire Une perte de la communication verbale Des troubles de la dĂ©glutition V. Examens complĂ©mentaires Les examens d’imagerie mĂ©dicale sont L’IRM cĂ©rĂ©brale permet d’éliminer d’autres causes et peut rĂ©vĂ©ler des anomalies cĂ©rĂ©brales associĂ©es Ă  la maladie comme une rĂ©duction du volume du cerveau ou une atrophie de l’hippocampe Le TEP Scan tomographie par Ă©mission de positons permet de voir les plaques amyloĂŻdes et les dĂ©gĂ©nĂ©rescences neurofibrillaires La ponction lombaire permet de mesurer certains marqueurs de la maladie dans le liquide cĂ©phalorachidien LCR la peptide bĂȘta amyloĂŻde et la protĂ©ine tau. VI. Diagnostics diffĂ©rentiels Les diagnostics diffĂ©rentiels de la maladie d’Alzheimer sont Syndrome confusionnel DĂ©mences neurodĂ©gĂ©nĂ©ratives DĂ©mences vasculaires Autres dĂ©mences mĂ©taboliques et endocriniennes, neurochirurgicales, dĂ©mences associĂ©es Ă  des psychopathologies, dĂ©mences infectieuses ou encore demandes secondaires Ă  une intoxication VII. Complications VIII. Traitements Les inhibiteurs de l’acĂ©tylcholinestĂ©rase sont indiquĂ©s aux stades lĂ©ger Ă  modĂ©rĂ© afin de ralentir le processus DonĂ©pĂ©zil Aricept, Galantamine Reminyl, Rivastigmine Exelon. Leur but est d’augmenter la disponibilitĂ© cĂ©rĂ©brale d’acĂ©tylcholine neurotransmetteur qui facilite la communication entre les neurones. Les antagonistes du glutamate sont indiquĂ©s pour les stades modĂ©rĂ© Ă  sĂ©vĂšre MĂ©mantine Ebixa. D’autres traitements symptomatiques peuvent ĂȘtre indiquĂ©s Les antidĂ©presseurs pour le syndrome dĂ©pressif Les anxiolytiques pour l’anxiĂ©tĂ© Les benzodiazĂ©pines ou les neuroleptiques pour l’agitation De plus, il existe Ă©galement de nombreux traitements non mĂ©dicamenteux Prise en charge pluridisciplinaire mĂ©decin, IDE, AS, kinĂ©, diĂ©tĂ©ticienne 
 Stimulation cognitive Rééducation orthophonique et psychomĂ©trique Prise en charge sociale Aide aux aidants Protection juridique Maintien d’une vie sociale Alimentation Ă©quilibrĂ©e Norma ou Miss Norma a donc vĂ©cu ses derniers mois sur la route Ă  profiter de la vie avec son chien Rango. Naturellement, Tim et sa belle-fille Ă©taient avec elle ; Photographie la France cache son est le titre d’une enquĂȘte menĂ©e par le quotidien La Croix. Quelle image les mĂ©dias donnent-ils des personnes trĂšs ĂągĂ©es ? s’interroge le journal, qui constate que la publicitĂ© ne boude plus le grand Ăąge et que des photographes veulent dĂ©passer les tabous et misent sur la tendresse. Mais de l’image d’Epinal en cours dans les annĂ©es 70, montrant de vieux ruraux parcheminĂ©s photographiĂ©s en noir et blanc dans des lumiĂšres quasi mystiques, nous sommes passĂ©s directement au nouveau stĂ©rĂ©otype du senior-consommateur –actif ». Ces nouvelles images rompent avec celles qui ont prĂ©valu pendant la canicule de 2003 des pensionnaires attendant prostrĂ© dans des maisons de retraite prĂ©sentĂ©es comme des mouroirs ou des ghettos. En toute hypothĂšse, mieux vaut donner Ă  voir une rĂ©alitĂ© qu’un fantasme ou idĂ©al », Ă©crit Bernadette Pujalon. Et de citer le livre du photographe Eric Dexheimer Amours de vieux et vieilles amours »ou encore les photographies de Hien Lam Duc. La Croix, article d’Armelle Canitrot, 14 et 15 octobre 2006IrĂšne S., mannequin de 96 elle qui illustrait en 2005 la publicitĂ© dans le mĂ©tro des cosmĂ©tiques Dove. L’agence Masters, ouverte en 2005 par Sylvie Fabregon, revendique aujourd’hui un fichier de six cents modĂšles ĂągĂ©s de quarante-cinq Ă  cent ans ». Françoise de StaĂ«l, soixante-quatorze ans, ex mannequin chez Givenchy et Patou, a participĂ© aux campagnes de Synthol et d’HĂ©par. Les plus de cinquante ans, qui reprĂ©sentent un tiers de la population française, sont aussi qualifiĂ©s de gĂ©nĂ©ration la plus riche ». La Croix, article de CĂ©cilia Pandolfi, 14 et 15 octobre 2006 Des photos pour que l’on n’oublie pas les personnes ĂągĂ©es ». Tel est le programme que s’est fixĂ© le photographe Hien Lam Duc, qui s’appuie principalement sur l’association La Vie Ă  domicile, pour photographier des personnes ĂągĂ©es qui bĂ©nĂ©ficient de soins chez eux. Hien pose des questions dĂ©licatement, sans insister, avec un intĂ©rĂȘt sincĂšre. C’est un art, dit il, qui exige une grande dĂ©licatesse. Je ne prends jamais de photos le premier jour ». Il faut savoir attendre le bon moment, capter le hasard ». Ou encore Pourquoi serait-il honteux de montrer la vieillesse ? » La Croix, article de Maud Pieron, 14 et 15 octobre 2006 Bien vieillir », une exposition de photos dans le Marais. La galerie Agathe Gaillard prĂ©sente deux jeunes photographes, JĂ©rĂŽme Soret trente neuf ans et GaĂ«lle Magder Trente et un ans qui ont choisi de travailler sur le thĂšme Bien Vieillir ». Senior Plus, novembre-dĂ©cembre 2006Quatre films malgrĂ© la maladie d’Alzheimer c’est l’exploit accompli par Annie Girardot qui vient d’ĂȘtre dirigĂ©e par Jane Birkin Boxes, Richard Bohringer C’est beau, une ville la nuit et Elisabeth Lochen Christian et s’apprĂȘte Ă  rejoindre l’équipe des Brasseurs d’affaires, une saga en huit Ă©pisodes qui marquera ses cinquante ans de carriĂšre. A remarquer qu’en 2005 l’actrice interprĂ©tait dĂ©jĂ  une mĂšre atteinte de la maladie d’Alzheimer dans Je prĂ©fĂšre qu’on reste en gĂ©rontologie, octobre 2006Une exposition Ă  la CitĂ© des sciences. A la CitĂ© des Sciences et de l’Industrie, Ă  la porte de la Villette, Ă  Paris, le visage de la maladie d’Alzheimer s’affiche sur grand Ă©cran. Maladie d’Alzheimer incurable jusqu’à quand ? » nous apprend la complexitĂ© des recherches. Carpe Diem, jusqu’au bout de la vie » saisit la rĂ©alitĂ© des personnes atteintes de la maladie. Les 16 dĂ©cembre et 27 janvier, le public pourra rencontrer les membres de France Alzheimer et les Citoyens de la santĂ©. Tous les jours, sauf le lundi, de 10h Ă  5 octobre 2006 Aucentre de cette dynamique, la verticalitĂ© du mĂąt chinois offre une nouvelle possibilitĂ©. C’est un ancrage au cƓur du cyclone, une Ă©chelle symbolisant l’aspiration Ă  aller plus haut et plus loin, une invitation Ă  regarder ENSEMBLE. manifestations culturelles autour de Paimpont Ă©vĂ©nements dans le dĂ©partement Ille-et-Vilaine ATELIER YOGA SUSPENDU AUX ORPELLIÈRES. Bien

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L’espĂ©rance de vie s’allonge. Chance ou malĂ©diction ? Autrefois respectĂ©es, les personnes trĂšs ĂągĂ©es sont oubliĂ©es dans des lieux dĂ©volus Ă  la fin de vie loin du regard d’une sociĂ©tĂ© vouĂ©e Ă  la performance. La valeur de ces vies 'diminuĂ©es' est de plus en plus relativisĂ©e, et souvent intĂ©riorisĂ©e, entraĂźnant une perte de confiance en soi, voire des dĂ©pressions ou un phĂ©nomĂšne de glissement. Le docteur VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes montre pourtant les solutions et la douceur de vieillir bien et nous fait entendre la voix et l’amour de la vie de nos aĂźnĂ©s oubliĂ©s. VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes, psychiatre du sujet ĂągĂ©, accompagne au jour le jour les patients atteints d’Alzheimer du plus grand hĂŽpital de gĂ©riatrie de France. Elle est docteur en philosophie pratique et Ă©thique mĂ©dicale, ce qui la conduit Ă  une double rĂ©flexion Ă©thique et philosophique, ancrĂ©e dans une longue expĂ©rience clinique de praticien hospitalier. Elle publie Vieillir n’est pas un crime ! Ed. du Rocher. ____________ VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes dĂ©nonce l’ambivalence de la sociĂ©tĂ©, Ă  travers notre façon d’agir vis-Ă -vis de ces personnes ĂągĂ©es, parfois fragilisĂ©es ou dĂ©pendantes. La crise sanitaire a dĂ©montrĂ© Ă  quel point nous n’agissons pas correctement envers elles. Pour les 'protĂ©ger', nous les avons mises au ban de la sociĂ©tĂ©, nous les avons surprotĂ©gĂ©es. "Ce que nous n’aimons pas chez les grands aĂźnĂ©s, les grands ĂągĂ©s, c’est la dĂ©pendance, parce qu’on ne se projette absolument pas dans 'un vieux gĂąteux'. Mais on aimerait bien se projeter dans un vieux sage, comme Edgard Morin par exemple. La vieillesse nous signifie notre finitude, la fin de la vie, qu’on espĂšre le plus tard possible, parce qu’on n’a pas encore trouvĂ© mieux que de vieillir, pour vivre." PandĂ©mie se protĂ©ger mais pas surprotĂ©ger les aĂźnĂ©sVĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes a commencĂ© Ă  Ă©crire ce livre avant la pandĂ©mie, qui a fait des ravages parmi les personnes ĂągĂ©es, partout dans le monde. "Dans les hĂŽpitaux, dans les Ehpad, mĂȘme au domicile, on ne sait toujours pas les comptabiliser. Je connais mĂȘme des personnes ĂągĂ©es qui ne se sont toujours pas dĂ©confinĂ©es, depuis mars 2020 !" La premiĂšre vague du Covid-19 a Ă©tĂ© relativement dĂ©plorable peurs croisĂ©es, pĂ©nurie de masques, d’équipement de protection. On a fini par contentionner les personnes ĂągĂ©es dans leur chambre et elles se sont laissĂ©es mourir de chagrin, explique-t-elle. On a essayĂ© d’amĂ©liorer les choses lors des deux vagues suivantes, d’abord en protĂ©geant le personnel. On est toujours sur la crĂȘte du juste Ă©quilibre, c’est-Ă -dire rester en relation, mais en se protĂ©geant. Se protĂ©ger, mais pas isoler, pas surprotĂ©ger, pas contentionner, pas priver de libertĂ© ces personnes trĂšs dĂ©pendantes. La maltraitance ordinairePour les personnes ĂągĂ©es, l’atteinte Ă  la libertĂ© est d’ailleurs une rĂ©alitĂ© en dehors de la crise du Covid. On est souvent Ă  la limite de la maltraitance. Dans son livre, le docteur VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes montre la nĂ©cessitĂ© des formations et dĂ©crypte bien tout ce qui peut faire basculer dans la maltraitance ordinaire, la maltraitance du quotidien, qui se passe le plus souvent d’ailleurs au domicile. "Et pas tellement dans les institutions gĂ©riatriques qui sont Ă©videmment bienveillantes ; ce n’est jamais une maltraitance qui est volontaire. Elle se passe plutĂŽt par nĂ©gligence. On n’entend plus ce cri d’alerte, on ne voit plus la personne qui se plaint ou qui est complĂštement isolĂ©e. On ne fait plus attention." Un MeToo pour personnes ĂągĂ©es ?Dans certaines institutions gĂ©riatriques, les personnes Ăąges subissent de la maltraitance, du manque d’amour, de l’infantilisation. Elles n’osent pas parler par peur de reprĂ©sailles. De l’autre cĂŽtĂ©, le personnel soignant est Ă  bout et ne se rend parfois mĂȘme plus compte du ton employĂ©. Que mettre en place pour changer cette situation ? VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes plaide pour une Grey Pride ĂȘtre fier d’avoir les cheveux gris. Un chapitre de son livre s’intitule d’ailleurs Old Lives Matter, "car ces personnes sont importantes, elles nous tiennent Ă  coeur". Elle plaide pour 'un amour agapĂ©', un amour qui donne sans attendre de retour. Il faut absolument cesser de mettre les personnes ĂągĂ©es dans des maisons de retraite alors qu’elles n’en ont pas envie, s’indigne-t-elle. 90% d’entre elles ne veulent pas aller dans ces lieux, qu’elles estiment ĂȘtre des lieux de relĂ©gation, oĂč il y a beaucoup trop de personnes ĂągĂ©es, avec du personnel qui tourne, insuffisamment formĂ©, qui est en grande souffrance lui-mĂȘme. "Ce qu’il faut, c’est du personnel qualifiĂ©, appĂ©tent et compĂ©tent. Un ratio de personnel suffisant. Ne pas numĂ©riser la prise en charge. Ne pas ĂȘtre tout le temps sur le chronomĂštre. Il faut privilĂ©gier la qualitĂ© du soin au tout quantitatif et revoir nos modĂšles de financement. PrivilĂ©gier les petites structures, avec du personnel appĂ©tent et compĂ©tent. OĂč la famille, les proches vont avoir un lieu de co-thĂ©rapeutes, vont ĂȘtre les bienvenus et pas vus comme des personnes qui vont avoir un regard sur des pratiques dont on n’est pas toujours trĂšs fier." Vieillir comme le bon vinVĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes retourne l’injonction au bien vieillir en disant il faut qu’on vieillisse bien. Comme du bon vin. "Il y a des qualitĂ©s Ă  vieillir bien, et ce n’est pas trĂšs compliquĂ©." Un cerveau sain dans un corps sain. Ce n’est pas trĂšs compliquĂ©, Ă  tout Ăąge, de commencer Ă  marcher. Une demi-heure de marche par jour va faire reculer la maladie d’Alzheimer de 30%, va oxygĂ©ner le cerveau, va faire qu’on aura moins d’ostĂ©oporose, de douleurs articulaires. Ce n’est pas trĂšs compliquĂ© non plus de bien manger. Si on a un peu de pathologies, d’hypertension artĂ©rielle, de diabĂšte, de cholestĂ©rol, ce n’est un drame, on se fait suivre. "Il faut cesser de diaboliser la vieillesse avec handicap et changer son Ă©tat d’esprit. Aimer sortir, aimer se retrouver, garder du lien social, lutter contre une dĂ©pression qui pourrait arriver et contre cet isolement-lĂ . Pour les grands aĂźnĂ©s, accepter de compenser les dĂ©ficits sensoriels liĂ©s Ă  l’ñge se mettre des belles lunettes, se faire appareiller assez tĂŽt. Parce que cela participe d’une meilleure intĂ©gration Ă  la vie sociale." Accepter la nouvelle donneOn nous fait beaucoup rĂȘver Ă  travers l’industrie du mĂ©dicament, qui promet mille et un miracles, Ă  travers aussi les promesses utopiques du transhumanisme. C’est dramatique de promettre des choses qu’on ne pourra pas tenir, s’insurge VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes. "Vieillir, c’est un processus, ce n’est pas un Ă©tat. C’est une dynamique. Il y a des moments de la journĂ©e oĂč on se sent trĂšs vieux, d’autres oĂč on se sent une pĂȘche d’enfer. Il y a la singularitĂ©, la personnalisation de la personne, dans un processus de vieillissement qui est dynamique et qui va se dĂ©rouler sur plusieurs annĂ©es. Faire en sorte de s’écouter, d’accepter la nouvelle donne, Ă  son rythme, ne pas croire aux promesses utopiques qui vont surtout vider votre portemonnaie et Ă  dĂ©faut vous donner malheureusement des effets secondaires dus aux mĂ©dicaments qui ne vous apporteront rien." Garder la curiositĂ© du mondeChez les personnes qui vivent bien et sereinement leur vieillesse, VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes note cette curiositĂ© du monde l’amour de la vie, l’émerveillement devant un nuage qui a une drĂŽle de forme, devant une nouvelle musique, ce sentiment de familiaritĂ©, de reconnaissance humaine. "On fait partie du mĂȘme toit du monde. On revient Ă  ce concept de maison, qui est trĂšs important pour moi. D’accueil et d’accueillir cette parole, qui parfois est dĂ©faillante, mais qui montre qu’elles ont envie de vivre. Donc cette volontĂ© de vivre, cet Ă©lan vital, cet amour de la vie, cette curiositĂ©. Et ne pas se laisser happer par la mĂ©lancolie, par le dĂ©sespoir, par l’ennui." Il faut essayer aussi de donner les conditions de possibilitĂ© Ă  chacun de s’exprimer, en fonction de ses moyens et de ses troubles cognitifs. "Mais je ne veux pas du tout qu’on assimile la vieillesse aux troubles cognitifs. Non, les troubles cognitifs, c’est une maladie Ă  part et la plupart des gens, 85% des gens, vieillissent bien sans troubles cognitifs et sans grande dĂ©pendance." Ceux qui refusent de vieillirCeux qui refusent de se voir vieillir sont entendables. "Je ne vais pas les culpabiliser encore plus. Si une femme se sent trĂšs bien totalement botoxĂ©e du visage, mais avec un corps qui dit son Ăąge, et qu’elle se sent bien comme ça, eh bien, c’est trĂšs bien. Il n’y a pas de moralisme. Il faut accepter chacun Ă  son rythme, recommande VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes. Je comprends trĂšs bien qu’il y a des gens qui refusent absolument de vieillir pour reculer cette Ă©chĂ©ance, qui arrivera un jour ou l’autre. Si elles sont bien comme ça, qu’elles continuent Ă  faire ce qu’elles veulent. Mais quand il y a une douleur, une souffrance psychique, dans ce hiatus de l’image qu’elles reprĂ©sentent et ce qu’elles vivent Ă  l’intĂ©rieur d’elles-mĂȘmes, lĂ  il peut y avoir une demande, qui s’adresse Ă  moi et que je vais traiter." L’habitat intergĂ©nĂ©rationnel, l’alternative aux maisons de retraiteN’oublions pas que les aĂźnĂ©s restent des citoyens jusqu’au bout. Ils ont le droit de voter, d’exister, d’ĂȘtre dans le tissu social, rappelle le docteur VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes. Ce que souvent, on leur refuse, puisqu’on leur impose des choix de vie, des lieux de vie, une espĂšce de relĂ©gation qu’ils n’ont pas choisie. Les habitats adaptĂ©s aux multi-gĂ©nĂ©rations, ou les habitats kangourous, existent peu en Belgique ou en France. "Cela s’explique culturellement, par le regard sociĂ©tal, cet espace de clivage que l’on voit depuis les 30 glorieuses on ne veut pas ĂȘtre vieux. Aujourd’hui, c’est la famille nuclĂ©aire, chacun pour soi, le consumĂ©risme, les baby ou les papy boomers." Pourtant, ces petites structures d’habitat collectif partagĂ©, intergĂ©nĂ©rationnel, sont l’avenir, estime-t-elle. Avec des jeunes Ă©tudiants par exemple, qui pourraient partager les grands appartements parisiens de personnes trĂšs ĂągĂ©es, pour un loyer modĂ©rĂ©, moyennant les courses ou les repas. C’est trĂšs important, ces petites structures de vie. Pas des petites structures de mort, de relĂ©gation et d’isolement. Changer l’acronyme français EhpadEn France, c’est le nom des Ehpad Ă©tablissement d’hĂ©bergement pour personnes ĂągĂ©es dĂ©pendantes qu’il faudrait dĂ©jĂ  changer, pour pouvoir changer les mentalitĂ©s ! Il ne faut pas les voir comme un hĂ©bergement, mais comme un vĂ©ritable lieu d’accueil et comme une maison. "Le concept de maison est trĂšs important. D’ailleurs, je prĂ©fĂšre ce que vous appelez les maisons de repos. DĂ©jĂ  dans le mot 'maison de retraite', on est 'en retrait de'. Je prĂ©fĂ©rerais des maisons d’accueil ou des rĂ©sidences pour les personnes ĂągĂ©es. 'D’accueil' du grand Ăąge, pas de placement, pas de relĂ©gation. L’acronyme français Ehpad est redoutable. E, c’est un Ă©tablissement, c’est neutre. H, hĂ©bergement, ça ne dit pas la vĂ©ritĂ©, puisqu’on est hĂ©bergĂ© dans un gĂźte ou Ă  titre temporaire, dans un hĂŽtel ou chez des amis. Et puis le D de dĂ©pendance. On ne peut pas ne pas dĂ©pendre d’autrui, depuis la naissance jusqu’à la mort. Donc, ce n’est pas une disposition globale. Je peux dĂ©pendre pour faire mes courses, mais pas du tout pour rĂ©flĂ©chir, choisir mon lieu de vie ou lire." Accepter la volontĂ© de mourirLa volontĂ© de mourir, nous l’acceptons, ça s’appelle le syndrome du glissement, que l’on a vu exploser lors de la Covid, lorsque les personnes Ă©taient privĂ©es de toute relation, de tout contact humain. Mon traitement ne s’arrĂȘte pas aux mĂ©dicaments ou aux perfusions, il va y avoir de la prĂ©sence humaine, du nursing, de l’accompagnement, explique le docteur VĂ©ronique Lefebvre des NoĂ«ttes. "Bien entendu, quand il n’y a plus rien Ă  faire, il est hors de question d’avoir un acharnement thĂ©rapeutique. Nous accompagnons les personnes ĂągĂ©es qui se laissent mourir vers la fin, quand elles ne rĂ©agissent pas bien Ă  nos traitements proposĂ©s." La mort fait peur, on a peur de mal mourir comme on a peur de mal vieillir. On refuse de voir la mort, car on est dans la sociĂ©tĂ© du divertissement, on se divertit pour ne pas voir ce qui nous attend. Mais je vois que jusqu’au bout, les personnes ĂągĂ©es aiment la vie. Elles rĂ©clament la mort, et puis elles demandent encore un instant de vie, un sourire, des paroles signifiantes qui vont se dire, avec des mains qui se serrent jusqu’au bout de la vie. C’est notre devoir d’ĂȘtre humain de savoir accompagner jusqu’au bout. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous
Accompagnerla Vie jusqu’au bout: le cahier de l’AIDANT, de la FAMILLE et des AMIS. Ecrit par Jeanne Garnier.PubliĂ© dans Accompagnement, Page d'accueil, Quoi de neuf, Toutes les actualitĂ©s. Les mauvaises nouvelles bousculent : le traitement dont on attendait beaucoup et qui ne marche plus, la maladie qui progresse, les repĂšres qui s’effritent, la dynamique familiale est
NĂ©es en 2016 de la volontĂ© de Blandine PrĂ©vost, malade jeune atteinte d’une maladie apparentĂ©e Ă  la maladie d’Alzheimer Ă  l’ñge de 36 ans, et de son mari Xavier, les Maisons de Crolles IsĂšre, sont dĂ©diĂ©es aux malades jeunes. Leur accompagnement, inspirĂ© par l’approche quĂ©bĂ©coise Carpe Diem de Nicole Poirier, considĂšre la personne avant sa maladie, avec ses capacitĂ©s plutĂŽt que ses dĂ©ficits. Blandine PrĂ©vost explique je ne voulais pas que les Maisons remĂ©morent tout le temps que nous sommes souffrants. J’ai envie de vivre jusqu’au bout, avec et malgrĂ© la maladie. Ici, les habitants sont chez eux. Je ne voulais pas que mes enfants disent “On va voir maman”, mais “On va chez maman.” Les intervenants viennent travailler Ă  domicile, chez nous. » Cet accompagnement spĂ©cifique exige la prĂ©sence d’une Ă©quipe pluridisciplinaire renforcĂ©e aides-soignants, auxiliaires de vie sociale, accompagnants Ă©ducatifs et sociaux, mĂ©decin coordonnateur, infirmiĂšres
. Chaque jour, 10 intervenants travaillent par maison 5 le matin, 5 l’aprĂšs-midi, auxquels s’ajoute un intervenant la nuit., pour un total de 50 Ă©quivalents temps plein. Le projet, expĂ©rimental jusqu’en fĂ©vrier 2023, est co-financĂ© par l’agence rĂ©gionale de santĂ© ARS Auvergne-RhĂŽne-Alpes et du Conseil dĂ©partemental de l’IsĂšre, et co-pilotĂ© par la fondation Ove et l’association Ama Diem. A la diffĂ©rence du modĂšle quĂ©bĂ©cois, l’accompagnement se prolonge jusqu’à la fin de vie. Depuis l’ouverture, six habitants sont dĂ©cĂ©dĂ©s. Au sein de l’établissement, la mort n’est ni diabolisĂ©e, ni mĂ©dicalisĂ©e. C’est extrĂȘmement agrĂ©able pour nous, les infirmiĂšres. Nous n’avons pas l’impression de nous acharner », assure Sandra Payerne, infirmiĂšre. Pour Anne-Lise Gardet, aide-soignante et aide mĂ©dico-psychologique, la dĂ©chĂ©ance est repoussĂ©e si les habitants Ă©taient entrĂ©s en EHPAD au lieu de venir aux Maisons de Crolles, il est certain qu’une grande majoritĂ© d’entre eux seraient dĂ©jĂ  morts. Vivre en communautĂ©, se sentir appartenir Ă  un groupe, les rattache Ă  la vie. » Les Maisons de Crolles ont un statut de structure d’accompagnement du handicap ses habitants bĂ©nĂ©ficient de la prestation de compensation du handicap PCH et non de l’allocation personnalisĂ©e d’autonomie APA. Elles accueillent 15 personnes en foyer d’accueil mĂ©dicalisĂ© FAM, dont 3 en hĂ©bergement temporaire et 2 en accueil de jour et 15 autres en maison d’accueil spĂ©cialisĂ©e MAS. ActualitĂ©s sociales hebdomadaires, 30 aoĂ»t 2021. Projectiondu film : "Alzheimer, Jusqu'au bout de la vie" Merci de vous inscrire au secretariat du Centre St Vincent de Lannouchen de Landivisiau au 02 98 68 06 55. 24 oct 2008 09:15:55. Commentaire 0; Rebloguer ceci 0; ANNULATION CONFERENCE A GUILERS LE 7 NOVEMBRE PROCHAIN. La confĂ©rence initialement prĂ©vue le 7 novembre Ă  Guilers a dĂ» ĂȘtre annulĂ©e - Ce blog est personnel, la rĂ©daction n’est pas Ă  l’origine de ses contenus. Alzheimer le long couloir de la parle de Charcot et de ces malades qui partent finir leur vie en Suisse ou en Belgique. Sursaut de dignitĂ© devant l’écrasant destin ou la terrible fatalitĂ© de l’absurditĂ© mĂ©dicale française. On sait faire vivre longtemps mais pas en bon Ă©tat. On sait maintenir le corps sans ame et sans esprit
 mais en gardant un patch de souffrance avec l’ultime lĂ©gĂšretĂ© d’une morphine mal dosĂ©e
 on sait garder un lĂ©gume longtemps, le plus longtemps possible dans une obsĂ©quiositĂ© religieuse frisant la tartufferie. Que d’hypochrisie et de lachetĂ© dans le corps mĂ©dical. On veut accompagner ». C’est le maitre mot d’une forme d’atermoiement visqueux de la pensĂ©e mĂ©dicale française. On est loin du respect de l’homme, du patient, de la dignitĂ© humaine. Voire l’Ethique
 Ailleurs on donne la dose pour partir, dans un souffle, dans un moment, dans un soupir ou un on convoite le patient le plus longtemps possible, car le patient mort vivant » est un marché  services spĂ©cialisĂ©s, aides des rĂ©gions, des dĂ©partements, soutien Ă  des emplois dans des rĂ©gions esclaves de la mort des autres
Le fait est que cela s’accentue avec le nombre de cas, l’épidĂ©mie massive. L’Alzheimer prisonnier de son corps est nourri et gavĂ© Ă  la cuillĂšre puis Ă  la paille. On le soulage Ă  la lingette. On le traite comme une momie en survie dont on aurait remplacĂ© les bandelettes par des poudres et crĂšmes antiseptiques Ă©vitant l’escarre. On ira jusqu’à le rĂ©animer avec un soutien en oxygĂšne. On tiendra alors la vie jusqu’au bout. Dix ans pour tel grabataire, 5 pour l’autre. Les Ăąmes sont loin de ces corps qui ne voient plus que des infirmiers, mĂ©decins ou aides soignantes. Les familles ne rĂ©sistent pas Ă  la vue du dĂ©sastre physique. Un recroquevillement » fƓtal pour une agonie dĂ©cennale. Une non-vie qui dure dans une chambre sans espoir. Silence on maintient en vie. Silence on ne tuera point. Jamais au grand jamais
Un fils ou fille passeront parfois rapidement pour quelques priĂšres, pour quelques suppliques. Ils repartiront la tĂȘte basse pris d’une violence pure et saine. Le systĂšme les dĂ©truit aussi, mentalement, financiĂšrement et dans une totale froideur digne d’une efficacitĂ© de nazi. C’est implacable comme le corps mĂ©dical a appris de Mengele. Il sait faire souffrir, mais Ă  sa façon. A une Ă©poque c’etait en tuant Ă  coup de gaz et lĂ  c’est en maintenant dans la vie, dans l’artificiel, dans l’agonie. Durable et exĂ©crable jusqu’au confin de l’inhumain. Le couloir de la mort pour un Alzheimer est infini. Il est lĂ , implacable, tordant les morts-vivants, les lĂ©gumes comme les prĂ©sents, les aidants et les autres. La France aime cela. DĂ©truire les Ă©nergies et les vivants pour maintenir les momies vivantes dans ce couloir de l’horreur. Prison de corps, toilettes brutales, gavages Ă  en est là
 On attend qu’ils crevent avec amour pendant que les hopitaux restent dans l’accompagnement absurde. L’artificiel sans fin, le maintien cynique d’une vie sans le maman,Yannick Les articles les plus lus Journal — A sec ! Vivre avec la sĂ©cheresse Journal — BrĂ©sil splendeurs et misĂšres du Parti des travailleurs RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es Laphilosophie des lieux, Ă©laborĂ©e annĂ©e aprĂšs annĂ©e par Nicole Poirier, la directrice, et toute son Ă©quipe, repose sur l'idĂ©e principale de "bĂątir chaque jour une belle journĂ©e". En France, on s'intĂ©resse de plus en plus Ă  cette vision. Des responsables d'Ă©tablissements, comme la directrice de l'Etablissement d'HĂ©bergement de Personnes AgĂ©es DĂ©pendantes de Longuenesse, dans Un bailleur social de Gennevilliers propose des logements adaptĂ©s pour permettre Ă  des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer de conserver leur autonomie. "Permettre Ă  ces personnes de continuer Ă  vivre dignement malgrĂ© la maladie". Voici l'objectif de Laurent Parmentier, directeur du Patrimoine de Gennevilliers Habitat. Ce bailleur social des Hauts-de-Seine propose des appartements oĂč le mobilier et l'agencement de l'habitation sont adaptĂ©s aux besoins des personnes atteintes par la maladie d'Alzheimer. "Le but est de les aider Ă  rester dans leur logement le plus longtemps possible", prĂ©cise-t-il. BoĂźte Ă  clĂ©s Ă  code sur le palier pour permettre l’intervention de tierces personnes, branchement Ă©lectrique adaptĂ© pour supprimer le gaz... Les appartements sont spĂ©cialement Ă©quipĂ©s. Par exemple, les logements sont Ă©quipĂ©s de dĂ©tecteurs sur les robinets "pour que la personne n'oublie d'Ă©teindre l'eau", note par exemple le directeur. D'autres dĂ©tecteurs sont Ă©galement installĂ©s dans les toilettes afin de dĂ©clencher la chasse d'eau. "Nous assumons un rĂŽle social en essayant Ă  travers ces amĂ©nagements de les loger le plus dĂ©cemment possible", conclut-il. C'est en venant en aide Ă  sa mĂšre atteinte de la maladie que Laurent Parmentier dĂ©veloppe l'idĂ©e de ces appartements adaptĂ©s en 2020. Pour la conception des logements, Gennevilliers Habitat a Ă©galement consultĂ© de nombreuses personnes qui aident les malades. "Nous devions connaĂźtre les besoins des mĂ©decins, des auxiliaires de vie, mais aussi aux personnes qui livrent les repas pour faciliter la vie de tout le monde au sein du logement" , affirme le directeur. Autre objectif de ces logements, le locataire est suivi par Gennevilliers Habitat afin d'amĂ©nager son habitation selon l'Ă©volution de la maladie. "Au-delĂ  des pertes de mĂ©moire, se pose progressivement la problĂ©matique de carences en termes de motricitĂ© et cela peut entraĂźner des besoins supplĂ©mentaires." Comme par exemple, le remplacement de la baignoire par une douche. Il peut aussi s'agir de passer d'un systĂšme de chauffage au gaz Ă  de l'Ă©lectrique pour assurer la sĂ©curitĂ© des habitants. Le dispositif d'aide aux habitants implique Ă©galement les gardiens des immeubles. Felix Nguesson est l'un d'entre eux et explique qu'en dehors de la surveillance, ses missions incluent aussi une aide directe aux locataires. "Parfois, certains oublient qu'ils ont leur clĂ© autour du cou donc je les raccompagne Ă  la porte de chez eux et les aide Ă  rentrer dans l'appartement", sourit-il. "Notre rĂŽle est de tout anticiper", conclut-il. Anticiper les alĂ©as de la vie fait partie des prĂ©occupations de plus en plus de familles dans la recherche d'un logement. “Il faut que l’on puisse proposer Ă  nos rĂ©sidents de garder leur dignitĂ© jusqu’au bout et offrir aux familles une alternative Ă  l’hospitalisation pure et simple. Notre offre consiste tout d’abord Ă  adapter les logements en fonction des problĂ©matiques et non pas Ă  faire dĂ©mĂ©nager nos locataires puisque nous nous adressons Ă  un public qui estdĂ©jĂ  en perte de repĂšres”, prĂ©cise Christophe LiĂ©vin, directeur gĂ©nĂ©ral de GennevilliersHabitat dans un communiquĂ©. Selon la fondation Vaincre Alzheimer, 225 000 nouveaux cas sont dĂ©tectĂ©s chaque annĂ©e en France. SEYO.
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